Prévention de la violence sexuelle

Le Collège régional Champlain reconnaît que la violence sexuelle est un problème complexe et grave dans la société et sur les campus collégiaux et universitaires de la province, du pays et de l’étranger. Le Collège s’engage à favoriser une culture de consentement et de soutien par le biais de l’éducation, de la formation et d’initiatives connexes, en s’appuyant sur des approches axées sur les survivants et sur l’égalité des sexes.

Votre expérience est réelle, ce n’est pas de votre faute et vous n’êtes pas seule. Une communauté est là pour vous croire et vous soutenir. Quoi que vous choisissiez de faire, c’est votre décision.

Ce qu’il faut faire

Que faire ?

La violence sexuelle est une notion très large qui englobe toute une série de comportements tels que l’agression sexuelle, le harcèlement, l’attentat à la pudeur, le voyeurisme, l’exploitation sexuelle et d’autres encore.

Des expériences différentes peuvent suggérer des lignes de conduite différentes. Contactez le Bureau de prévention des violences sexuelles pour vous aider à comprendre les options qui s’offrent à vous et les prochaines étapes, et pour vous aider à trouver le soutien et les services dont vous pouvez bénéficier.

Bureau de prévention des violences sexuelles

Leila Moez, Elle/She/Her

Champlain College-Lennoxville 2580 College St.
Sherbrooke, Ǫuebec J1M 2K3 819-564-3666 poste 2264
Courriel : lmoez@crcmail.net

Les enseignants et le personnel peuvent s’adresser à
jdymond@crcmail.net
Bureau : DON 246

Se rendre dans un endroit sûr

Allez dans un endroit où vous vous sentirez en sécurité et à l’aise, comme chez vous, chez un ami ou dans votre famille. Vous pouvez également vous rendre à l’hôpital ou contacter CALACS-Estrie, SHASE, le Bureau de prévention des violences sexuelles ou un organisme communautaire pour obtenir du soutien. Vous pouvez également envisager de contacter la police municipale.

Obtenir des soins médicaux

Même si vous ne voyez ou ne sentez aucune blessure, il est important de consulter un médecin.  Des soins spécialisés sont disponibles au niveau local :

Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke-Hôpital Fleurimont 3001, 12e Avenue Nord Fleurimont, Ǫuébec J1N 5N4 819-346-1110

Service 24/7

La collecte de preuves médico-légales n’entraîne pas de signalement à la police ou à l’université.  Pour la collecte de preuves :

  • Il est préférable de consulter un médecin dans les 72
  • Essayez de ne pas vous changer ou de ne pas prendre de douche afin de préserver les

Il peut être possible de recueillir des preuves même si plus de 72 heures se sont écoulées ou si vous vous êtes douché et changé.

Où divulguer

En personne ou en ligne :

Leila Moez, Elle/Sher/Her

Bureau de prévention des violences sexuelles

Champlain College-Lennoxville 2580 College St.
Sherbrooke, Ǫuebec J1M 2K3 819-564-3666 poste 2264

Par courrier électronique : champlainlistens@crcmail.net

Boîtes de divulgation sécurisée : Elles se trouvent dans les toilettes non mixtes du bâtiment CRC et à l’extérieur du bâtiment social.

Travailleur social, technicien en travail social, bureaux de résidence. Formulaire de divulgation

Les options hors campus pour révéler des violences sexuelles de manière confidentielle ou  anonyme sont les suivantes (notez que ces options extérieures ne fournissent aucune information  au campus) :

  • Conseillers et défenseurs hors campus. Les services d’aide d’urgence comme CALACS- ESTRIE maintiennent la confidentialité à moins que vous ne demandiez la divulgation et ne signiez un formulaire de consentement ou de renonciation. De plus amples informations sur la confidentialité de CALACS-ESTRIE peuvent être obtenues directement sur son site web : calacsestrie.com.

Où trouver de l’aide

Bureau de prévention des violences sexuelles

Le Champlain College-Lennoxville dispose d’un comité permanent de prévention de la violence sexuelle chargé d’identifier les cas d’inconduite sexuelle et d’y répondre. Il est composé d’étudiants, de professeurs et de membres du personnel.

Aider à identifier les cas d’inconduite sexuelle impliquant des membres de la communauté Champlain, peuvent s’adresser au Bureau de prévention des violences sexuelles :

Leila Moez, Elle/She/Her

Champlain College-Lennoxville 2580 College St. Sherbrooke, Ǫuebec J1M 2K3
819-564-3666 poste 2264

Courriel : lmoez@crcmail.net

 Les enseignants et le personnel peuvent s’adresser à
jdymond@crcmail.net

Bureau : DON 246

Contacts

Urgences : 911

Info-Santé : 811 (option 1)

Services psychosociaux : 811 (option 2)

JEVI (Prévention du suicide) : 819 564-1354 (Estrie)

Ligne provinciale de prévention du suicide : 1-866-277-3553

Ligne d’assistance Hope for Wellness : 1-855-242-3310 (personnes indigènes)

Accessible à tous les peuples autochtones du Canada qui ont besoin d’une intervention immédiate en cas de crise

The National Residential School Crisis Line : 1-866-925-4419 Trans Estrie (Trans and Non-Binary Individuals) : 873-552-1289 Service de Police de Sherbrooke : 819-821-5555

Ligne d’assistance provinciale en cas d’agression sexuelle : 1-888-933-9007

Sécurité du campus : 819-822-9711

Sécurité des résidences : 819-560-2374

Service canadien de prévention du suicide : 1-833-456-4566 (sans frais) (ǪC : 1-866-277-3553)

Alix (communautés LGBTǪ+) : https://alix.interligne.co/aide

Jeunesse, J’écoute : 1-800-668-6868

Disponible pour tous les Canadiens âgés de 5 à 29 ans qui souhaitent recevoir des soins confidentiels et anonymes de la part de des conseillers professionnels. Service 24 heures sur 24

Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke-Hôpital Fleurimont : 819-346-1110 3001, 12e avenue Nord, Fleurimont (Ǫuébec) J1N 5N4
Services 24H/7 jours

CALACS (personne transféminine) : 1-877-563-0793 1594 Place de la Cité, Sherbrooke, Ǫc J1H 5M4 819-563-9999
Services 24H/7 jours
http://www.calacsestrie.com

Women Center Lennoxville District : 819-564-6626 175 Ǫueen Street, Suite 203 Sherbrooke Ǫuebec J1M 1K1
Lundi 8h30 à 16h30
Mardi 8h30 à 16h30 Mercredi de 10 à 16 heures Jeudi 8h30 à 16h30
Disponible sur rendez-vous le vendredi et en dehors des heures de travail.
http://www.ldwc.ca

Centre des femmes La Parolière 819-569- 0140 217, rue Belvédère Nord
Sherbrooke (Ǫuébec) J1H 5W2 Adresse courriel : info@laparoliere.org
Heures d’ouverture : du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 16 h 30.
https://laparoliere.org

Centre pour femmes immigrantes de l’Estrie : 819-822-2259 942 rue Belvédère Nord Sherbrooke, Ǫc, H1J 4C3
Du lundi au vendredi de 9h30 à 16h30
https://www.facebook.com/centre.pourfemmesimmigrantes 

La Méridienne – Refuge pour femmes : 1-888-699-3050
819-877-3050
24H/7 jours
http://lameridienne.ca

SHASE (personnes transmasculines) : 819-933-3555

En savoir plus

Qu'est-ce que la violence sexuelle ?

La violence sexuelle est toute violence, physique ou psychologique, exercée par des moyens sexuels ou ciblant la sexualité.

Cela inclut l’agression sexuelle, le harcèlement sexuel, la traque, l’attentat à la pudeur, le voyeurisme, l’imagerie sexuelle dégradante, la diffusion d’images ou de vidéos à caractère sexuel d’un membre de la communauté sans son consentement, le cyberharcèlement ou la traque en ligne de nature sexuelle ou liée à l’orientation sexuelle, à l’identité de genre et/ou à la présentation d’une personne.

La violence sexuelle est très répandue et ses conséquences sur les survivants et leurs communautés sont nombreuses. On estime qu’une femme sur quatre et un homme sur six seront victimes d’une forme de violence sexuelle au cours de leur vie. Ces statistiques ne nous donnent qu’une partie de l’image ; en raison des barrières que les différentes formes d’oppression créent au sein de nos communautés et de nos institutions, nous disposons de peu de données sur les nombreuses autres personnes qui subissent des taux élevés de violence sexuelle, par exemple les personnes transgenres, lesbiennes, gays, bisexuelles, autochtones, de couleur et vivant avec un handicap.

Agression sexuelle

Une agression sexuelle est un contact sexuel non désiré et non consensuel. Il existe toute une série de comportements et d’actions qui entrent dans la définition de l’agression sexuelle.

L’agression sexuelle n’est pas seulement une pénétration non désirée (viol), mais aussi tout attouchement sexuel non désiré, baiser, agrippement, etc.

L’agression sexuelle est une question de pouvoir et de contrôle de la part de l’agresseur – il ne s’agit pas d’amour, de désir ou de sexualité. L’agression sexuelle n’est jamais la faute de la victime.

Harcèlement sexuel

Le harcèlement sexuel est un ensemble de remarques, de comportements, d’insinuations, de moqueries ou de communications non désirés de nature sexuelle, et/ou un ensemble de remarques, de comportements ou de communications non désirés fondés sur le sexe, l’identité de genre et/ou l’orientation sexuelle, lorsque la personne responsable de ces remarques, comportements ou communications sait ou devrait raisonnablement savoir qu’ils sont importuns.

Le harcèlement sexuel peut consister en une attention non désirée de nature sexuelle, telle que des questions personnelles sur la vie sexuelle d’une personne, des invitations ou des demandes sexuelles importunes, ou des remarques importunes sur l’apparence d’une personne.

Le harcèlement sexuel peut également consister en des remarques importunes fondées sur le sexe, l’identité de genre ou l’orientation sexuelle, lorsque ces remarques ne sont pas de nature sexuelle mais sont néanmoins dégradantes, telles que des plaisanteries ou des commentaires désobligeants fondés sur le sexe.

Un seul incident grave de ce type de comportement peut constituer un harcèlement s’il entraîne les mêmes conséquences que le harcèlement et s’il produit un effet nocif durable sur le survivant.

Consentement

Le consentement est un accord entre tous les participants. Il doit être mutuel, volontaire, éclairé et continu. L’une des choses les plus importantes que vous puissiez faire est de demander et de vous assurer du consentement de votre partenaire. Tout ce qui n’est pas un accord volontaire et continu pour participer à une activité sexuelle n’est pas un consentement.

Il n’y a pas de consentement quand :

  • Une personne exprime par des mots, des gestes, un comportement ou tout autre moyen qu’elle n’est pas d’accord pour s’engager dans une activité sexuelle.
  • Une personne ayant consenti à s’engager dans une activité consensuelle exprime son refus de poursuivre cette activité
  • Une personne se soumet à une activité sexuelle parce que l’accusé menace ou utilise la
  • Une personne se soumet à une activité sexuelle parce que l’accusé menace ou utilise la force contre une tierce personne.
  • Les mensonges sont utilisés pour obtenir une activité sexuelle
  • Une personne est incapable de consentir à l’activité (incapacité mentale, incapacité due à la drogue ou à l’alcool).
  • Un tiers dit oui pour quelqu’un
  • Une personne se livre à une activité sexuelle parce que l’accusé a abusé d’une position de confiance, de pouvoir et d’autorité.
  • L’accusé est un parent par le sang
  • Une personne est âgée de moins de 14 ans et l’autre de plus de deux
  • Les deux personnes ont moins de 14 ans et moins de deux ans d’écart, mais la personne la plus âgée est en position de confiance ou de dépendance (par exemple, une baby-sitter).
  • Une personne a 14, 15, 16, 17 ans et la personne plus âgée est en position de confiance ou d’autorité.

Divulguer ou rapporter

Divulguer ou signaler une violence sexuelle ?

Si vous avez été victime de violence sexuelle ou de harcèlement, contactez le Bureau de prévention de la violence sexuelle. Nous vous expliquerons les options qui s’offrent à vous dans le cadre de la politique du Champlain College en matière de violence sexuelle et nous vous aiderons à comprendre ce que la procédure peut impliquer.

Comprendre la différence

La politique du Champlain College en matière de violence sexuelle établit une distinction entre la divulgation et le signalement d’un acte de violence sexuelle les violences sexuelles.

La divulgation ou le signalement sont des décisions distinctes qui entraînent différents niveaux de réponse ou d’action de la part de le Collège.

Divulgation : parler à un membre de la communauté universitaire d’un incident de violence sexuelle

  • La divulgation consiste simplement à partager son expérience de la violence La divulgation n’implique aucune procédure formelle et ne doit pas comporter de détails importants ou spécifiques.
  • Vous pouvez en parler à n’importe qui : un ami ou un camarade de classe, un collègue, un membre de la faculté, un membre du personnel ou un assistant d’enseignement. Vous pouvez également vous adresser à Leila Moez, du Bureau de prévention des violences sexuelles (SVPO).
  • Lorsque vous divulguez des informations au SPVO, nous mettons à votre disposition un soutien et des services et pouvons discuter de conseils et de l’accès ou de l’orientation vers des services médicaux, et nous vous aidons dans vos études, votre logement, vos transports, votre emploi et d’autres besoins raisonnables, ainsi que les options d’hébergement disponibles, indépendamment de vos choix en matière de Il n’est pas nécessaire de faire un rapport pour accéder à ces services.
  • Une divulgation ne conduit pas à un rapport à moins que vous ne le souhaitiez ou que l’absence d’action du Champlain College ne permette pas d’atténuer de manière adéquate le risque de préjudice pour vous ou d’autres membres de la communauté

 

Rapport : Raconter un incident de violence sexuelle pour déposer une plainte formelle

  • Pour déposer une plainte formelle, telle qu’une procédure disciplinaire au sein du Champlain College, un rapport doit être établi.
  • Un rapport contient des détails spécifiques sur ce qui s’est passé, quand, où et qui était impliqué.
  • Vous pouvez signaler un incident de violence sexuelle au Bureau de prévention des violences sexuelles (SVPO).
  • Le signalement au SVPO d’un incident impliquant un membre de la communauté universitaire peut déclencher une enquête interne indépendante ou une autre procédure pouvant déboucher sur une suspension, une expulsion ou d’autres formes de mesures disciplinaires dans le cadre de l’enseignement ou de l’aménagement du lieu de travail. Le collège peut imposer des mesures provisoires pour séparer le plaignant et la personne mise en cause, par exemple :
    • Modification des horaires de cours, d’études ou de travail
    • Modifications des logements en résidence
    • Autres mesures prévues par la politique du Champlain College en matière de violence sexuelle, les conventions collectives, les contrats de travail ou les politiques en matière de ressources humaines, selon que la personne mise en cause est un étudiant, un membre du personnel ou un membre du corps

 

  • C’est à vous de décider si, quand, comment et à quel organisme vous voulez signaler un incident de violence sexuelle. Vous pouvez solliciter CALACS-ESTRIE dans le cadre de votre processus de décision.

 

Rapport de police :

  • Vous avez également la possibilité de porter plainte auprès de la police
  • Un rapport fait à la police est distinct d’un rapport fait au Collège.
  • Un rapport de police ne déclenche pas toujours une enquête de police ou une procédure pénale.

 

Vous pouvez vous adresser au SPVC, à CALACS-ESTRIE ou à la police locale pour en savoir plus sur le signalement à la police.

Confidential vs Anonymous

Si vous signalez ou divulguez un acte de violence sexuelle, il se peut que vous souhaitiez préserver la confidentialité ou ne pas consentir à l’ouverture d’une enquête. Votre demande sera respectée, à moins que l’inaction du Champlain College ne permette pas d’atténuer de manière adéquate le risque de préjudice pour vous ou d’autres membres de la communauté universitaire. Nous avons l’obligation de fournir un environnement sûr et non discriminatoire à tous les membres de notre communauté, y compris à vous. Nous pouvons prendre des mesures proactives, telles que des efforts de formation ou de sensibilisation, pour lutter contre la violence sexuelle d’une manière générale qui ne permet pas de vous identifier ou d’identifier la situation que vous avez révélée. Le respect de votre demande de confidentialité peut également limiter notre capacité à mener une enquête sérieuse et à engager des poursuites à l’encontre d’une personne accusée. Nous veillerons à ce que toute information concernant votre identité ou l’identité de l’auteur de l’infraction ne soit accessible qu’aux personnes autorisées à y accéder, comme le SPVC.

Une divulgation ou un rapport confidentiel vous permettra d’accéder à un soutien, à des services et à des références, ainsi qu’à des services d’enseignement, de logement, de transport et d’emploi, et à d’autres aménagements raisonnables et disponibles.

Si vous divulguez un acte de violence sexuelle, vous pouvez également souhaiter conserver l’anonymat. Il existe des options et des instructions pour un soutien et une assistance anonymes disponibles au Champlain College, y compris un chat en ligne et un formulaire en ligne. Une divulgation anonyme ne nous permet pas d’enquêter de manière significative et de prendre des mesures à l’encontre de la personne accusée, mais elle vous donne accès à un soutien, à des services ou à des références.

Mythes et faits sur la violence sexuelle

La violence sexuelle fait l’objet de nombreux mythes qui influencent la manière dont elle est comprise par les victimes, les auteurs, leur famille et leurs amis, ainsi que par le grand public.

Ces mythes qui perpétuent la culture du viol apparaissent dans les médias, dans les publicités, dans les émissions de télévision, dans les films et les jeux vidéo, sur Internet et dans la société en général.

Toute personne, quels que soient sa culture, son éducation, son statut socio-économique, sa religion, sa profession, sa race, son orientation sexuelle, son sexe, sa sexualité ou ses privilèges, a le droit de dire non à des attouchements sexuels non désirés. Malheureusement, de nombreux points de vue de la société sur les femmes, la sexualité et le pouvoir sont fondés sur des notions profondément ancrées d’oppression, de racisme, de sexisme, d’hétérosexisme, d’homophobie et d’autres formes de pouvoir. Il en résulte l’idée fausse que la victime-survivante est à blâmer.

Ces mythes sur les violences et les abus sexuels empêchent les victimes de s’exprimer, d’obtenir de l’aide et de tenir leurs agresseurs pour responsables de l’agression. La vérité est que personne ne consent à une agression sexuelle. Connaître les faits et combattre les mythes peut être la première étape pour mettre fin à la violence sexuelle et trouver les moyens de soutenir au mieux les victimes d’agressions et d’abus sexuels.

Comprendre la culture du viol

La culture du viol est une culture dans laquelle les idées dominantes, les pratiques sociales et les images véhiculées par les médias excusent les agressions sexuelles en considérant la violence sexuelle comme normale, voire attendue. La culture du viol imprègne diverses structures sociétales, y compris les institutions sociales, qui représentent un microcosme de la société dans son ensemble. Dans la culture du viol, la violence sexuelle est entretenue par une société qui couvre et excuse les agressions sexuelles et fait porter la responsabilité de l’agression à la victime. Cette tendance est souvent désignée par l’expression « blâme de la victime ». La culture du viol est perpétuée par les blagues sur le viol, le silence des institutions en cas d’allégations d’agression sexuelle, les mises en garde adressées aux femmes sur leurs choix vestimentaires ou le fait de se promener seules, au lieu d’enseigner aux hommes et aux femmes ce qu’est le consentement, et le fait de mettre en doute les survivants qui signalent des agressions sexuelles.

La culture du viol se reflète également dans les attitudes générales à l’égard de ce qui constitue une agression sexuelle.

 

Les mythes sur la violence sexuelle révèlent un manque de compréhension du consentement et peuvent indiquer que les agressions sexuelles sont considérées en partie comme la faute de la victime. Une telle attitude entraîne une réticence à porter plainte et une peur de la procédure judiciaire, car les victimes pensent qu’elles ne seront pas crues, qu’elles ne bénéficieront pas d’un procès équitable ou qu’elles pourraient même croire qu’elles l’ont « cherché ». En comprenant la culture du viol, il sera plus facile de s’attaquer aux attitudes problématiques liées à la violence sexuelle.

 

Faits marquants

  • L’agression sexuelle est une question de pouvoir et de contrôle. Ce n’est pas une question d’attirance sexuelle ou de désirabilité.
  • Lorsque des personnes commettent des agressions sexuelles, ce sont elles qui sont responsables, pas les victimes. Les victimes ne

le consentement à l’agression sexuelle.

  • La violence sexuelle peut toucher n’importe Elle ne fait aucune discrimination fondée sur la religion, la culture, la richesse, les privilèges, le lieu de résidence, l’orientation sexuelle, la profession, l’état civil, l’éducation, l’âge, le sexe, etc.

 

Mythes et faits associés à la violence sexuelle :

 

Mythes Les faits
Ce n’était pas un viol, donc ce n’était pas une violence sexuelle. Tout contact sexuel non désiré constitue une violence sexuelle. De nombreuses formes de violence sexuelle, comme le harcèlement ou la diffusion de vidéos intimes, n’impliquent aucun contact physique. Tous ces actes sont graves et potentiellement dommageables.
La violence sexuelle ne peut pas se produire entre des partenaires impliqués dans une relation. La violence sexuelle peut se produire dans le cadre d’un mariage ou de toute autre relation avec un partenaire intime. Il ne peut y avoir de relations sexuelles sans consentement. S’il n’y a pas de consentement, il s’agit d’une agression sexuelle. Il n’y a pas de temps à perdre. Les agressions sexuelles peuvent se produire même dans le cadre d’une relation de longue durée.
Avoir des relations sexuelles avec une personne ivre, défoncée ou évanouie n’est pas grave. Si une personne est inconsciente, elle ne peut légalement donner son CONSENTEMENT. De même, une personne sous l’influence de l’alcool ou de drogues n’est pas capable de donner son consentement. Les relations sexuelles sans consentement constituent une agression sexuelle.

L’alcool est la première drogue utilisée dans les agressions sexuelles facilitées par la drogue. Les auteurs utilisent l’alcool pour accroître la vulnérabilité de la victime et réduire sa résistance à la violence sexuelle.

Il n’y a pas eu de violence sexuelle si la victime ne l’a pas signalée à la police. Le fait de ne pas signaler une agression ne signifie en aucun cas qu’elle n’a pas eu lieu. Moins d’une victime survivante sur dix signale le crime à la police.
Il n’y a pas eu de violence sexuelle si la victime n’a pas crié ou ne s’est pas débattue. Les victimes peuvent être paralysées par la peur et donc incapables de se défendre. Elles peuvent craindre que le fait de se débattre n’incite l’agresseur à devenir encore plus violent. Les drogues et l’alcool peuvent également altérer la capacité de la victime à réagir ou à résister.
Il n’y a pas d’agression sexuelle grave si la personne ne pleure pas ou ne semble pas visiblement bouleversée. Chaque personne réagit différemment. Elle peut pleurer ou sembler bouleversée. Leur comportement n’est pas nécessairement un indicateur du niveau de leur traumatisme.
Il n’y a pas eu de violence sexuelle si la personne ne présente pas de blessures physiques évidentes telles que des coupures ou des ecchymoses. L’absence de blessure physique ne signifie en aucun cas que la personne n’a pas été agressée sexuellement. Un agresseur peut utiliser des menaces, des armes ou d’autres types de coercition qui ne laissent pas de traces physiques sur le corps. Les victimes peuvent également être inconscientes ou incapables d’agir pendant l’agression.
La violence sexuelle n’a pas vraiment eu lieu si la victime ne se souvient pas de l’agression ou de l’ordre dans lequel les événements se sont déroulés. Le choc, la peur, la gêne et la détresse peuvent tous altérer la mémoire. De nombreux survivants tentent de minimiser, voire d’oublier les détails de l’agression pour faire face à la situation. En outre, les pertes de mémoire sont fréquentes en cas de consommation de drogues ou d’alcool.
Lorsqu’une personne dit « non », cela signifie généralement « oui ». Lorsqu’une personne dit « non », cela signifie « non ». Ignorer le refus d’une victime ou choisir de ne pas comprendre indique la décision délibérée d’ignorer le consentement. Sans le consentement de la victime, le sexe devient une agression.
Les femmes mentent et inventent des histoires sur les agressions sexuelles qu’elles ont subies. Le nombre de fausses déclarations d’agressions sexuelles est très faible et correspond au nombre de fausses déclarations faites pour d’autres crimes au Canada. En fait, les agressions sexuelles sont tellement stigmatisées que de nombreuses femmes préfèrent ne pas porter plainte.
Seuls 2 à 3 % des agressions sexuelles signalées s’avèrent fausses. Ce pourcentage est en fait inférieur à celui des fausses déclarations pour d’autres délits tels que le vol. Il est important de rappeler que les agressions sexuelles sont scandaleusement sous-déclarées : seules 10 % d’entre elles sont portées à la connaissance de la police. En bref, neuf femmes sur dix ne signalent jamais leur agression aux autorités.
Certaines victimes demandent à être agressées en raison de leur comportement ou du choix de leurs vêtements. Aucune victime ne demande à être agressée sexuellement, quels que soient ses actes ou son apparence.
Faire de l’auto-stop, sortir tard, boire ou se droguer, s’habiller de manière séduisante, vouloir une relation ou exprimer le désir de rentrer chez soi avec quelqu’un ne constitue pas une invitation à l’agression sexuelle.
Le fait de porter des vêtements révélateurs n’équivaut pas à un consentement. Toute personne a le droit d’accepter ou de refuser des avances. Lorsque la société juge en faisant des commentaires tels que « Regarde comment tu es habillée, tu le cherches », les victimes deviennent les instigatrices de leurs propres agressions. Tu le cherches », les victimes deviennent les instigatrices de leurs propres agressions, ce qui déresponsabilise l’auteur de l’agression. La violence sexuelle est une question de pouvoir et de contrôle, et non de désir ou d’attirance.
Les victimes-survivantes qui sont sexuellement excitées ou qui ont un orgasme lors d’une agression sexuelle sont consentantes parce qu’elles éprouvent des sensations agréables. Les personnes/victimes d’agression sexuelle peuvent avoir des réactions physiques réflexes à la stimulation sexuelle. Quelles que soient les réactions des victimes, il n’y a pas de consentement si elles ne le verbalisent pas.
Les délinquants ne peuvent pas contrôler leurs pulsions sexuelles. L’agression sexuelle est un acte de violence. Les agressions ne sont pas liées au désir sexuel ou à l’incapacité de contrôler ses pulsions. L’agression sexuelle est le fait d’une personne qui exerce un contrôle sur une autre.
Tous les délinquants ont des problèmes de santé mentale. Dans la majorité des cas, l’agresseur présumé est un membre de la famille de la victime ou une connaissance qui n’a pas de problèmes de santé mentale. La violence sexuelle est une question de pouvoir et de contrôle, pas une question de santé mentale.
Tous les hommes qui agressent sexuellement d’autres hommes sont des homosexuels. Les délinquants ont souvent des préférences en matière de sexe ou d’âge des victimes. La plupart des hommes qui agressent sexuellement d’autres hommes sont hétérosexuels. La violence sexuelle est une question de pouvoir et de contrôle, pas d’orientation sexuelle.
L’agression sexuelle est une expérience hétérosexuelle. L’agression sexuelle n’est pas une question d’attirance, de désirabilité, d’orientation sexuelle ou d’intimité. L’agression sexuelle est une question de pouvoir et de contrôle.

Les agressions sexuelles ne font pas non plus de discrimination. Indépendamment de la culture, du statut socio-économique,

Qu’il s’agisse de religion, de profession, de race, d’éducation, d’orientation sexuelle, de sexe ou de privilège, les victimes peuvent être confrontées à la violence sexuelle dans toutes les communautés.

Toutefois, certains groupes sont plus exposés au risque d’agression sexuelle. Les jeunes adultes âgés de 15 à 24 ans sont plus susceptibles d’être victimes d’une agression sexuelle. Les lesbiennes, les gays, les transsexuels et les bisexuels sont également plus exposés au risque d’agression sexuelle, y compris les personnes handicapées.

Les femmes de couleur et les femmes des Premières nations, des Inuits et des Métis sont également plus exposées.

Les raisons pour lesquelles certains groupes démographiques sont plus exposés sont nombreuses et la plupart sont liées au racisme, au sexisme, à l’homophobie, à la transphobie et à d’autres formes d’oppression profondément ancrées dans notre société et dans notre conception de la sexualité et de la violence.

L’un des moyens de mettre fin à la violence sexuelle est de l’ignorer. Ignorer la violence sexuelle ne peut que conduire à une augmentation des incidents de violence sexuelle, car les auteurs réalisent rapidement la vulnérabilité de certains individus/groupes cibles.
Le harcèlement sexuel et la drague sont à l’ordre du jour même. La différence entre le flirt et le harcèlement sexuel est le CONSENTEMENT. Le flirt est mutuel et voulu, ce qui n’est pas le cas du harcèlement sexuel. Il y a harcèlement sexuel lorsqu’il n’y a pas de consentement de la part de la personne visée.
Les agressions sexuelles sont commises par des inconnus pendant la nuit. La majorité des agressions sexuelles ont lieu pendant la journée, à la maison, et sont commises par une personne connue de la victime. Des études montrent que seulement 25 % des agressions sont commises par des inconnus.
Cependant, d’autres études indiquent que 85%
des les femmes connaissent leurs agresseurs (amis, partenaires, prestataires de services, membres de la famille ou connaissances).
Tous les délinquants sont des hommes. Bien que les femmes ne commettent que très peu d’agressions sexuelles déclarées, cela arrive. Les études portant sur la violence sexuelle entre personnes du même sexe commencent à peine à voir le jour. Les chercheurs savent certainement que la violence sexuelle se produit dans les relations lesbiennes. Néanmoins, les dernières statistiques montrent que 94 % des auteurs d’agressions sexuelles sont des hommes. Ce pourcentage est plus élevé que celui des crimes violents, y compris les agressions physiques (82 %) (Statistique Canada, 2014).
Les hommes ne peuvent pas être des victimes- survivants de la violence sexuelle 1 homme sur 6 est victime de violences sexuelles au cours de sa vie. Bien que la plupart des agressions sexuelles commises par des hommes aient lieu avant l’âge de 18 ans, la violence sexuelle peut toucher et touche effectivement les hommes.
Les hommes sont des êtres ouvertement sexuels Les femmes et les hommes sont des êtres sexuels. Ils sont également des êtres rationnels capables de contrôler leurs propres pulsions. Cela signifie que les hommes comme les femmes peuvent consentir à une activité sexuelle, l’interrompre au milieu ou la poursuivre. C’est rendre un mauvais service aux hommes que de croire qu’ils sont incapables de contrôler leur propre corps.
Les notions toxiques de masculinité contribuent au mythe selon lequel les hommes sont ouvertement sexuels et incapables de contrôler leurs pulsions sexuelles. Les médias nous bombardent de stéréotypes néfastes sur les « vrais hommes », ce qui normalise les images d’hommes dominants et sur-sexualisés, qui ne font que renforcer la culture du viol.

Politiques

Politique contre les violences sexuelles

La violence sexuelle n’est pas tolérée au Champlain College-Lennoxville. Le collège s’engage à adopter des approches centrées sur les survivants, tenant compte des traumatismes et tenant compte des différences entre les sexes. Le Collège reconnaît que la violence sexuelle peut se produire entre des individus indépendamment de leur orientation sexuelle, de leur sexe, de leur identité ou expression de genre, ou de leur statut relationnel, et que les victimes de violence sexuelle qui sont membres des communautés LGBTǪIA+, autochtones, racialisées et d’autres groupes marginalisés sont souvent désavantagées, ignorées, insuffisamment soutenues et retraumatisées par les processus de lutte contre la violence sexuelle. L’Ordre s’engage à faire en sorte que tous les membres de la communauté universitaire puissent étudier, travailler, socialiser et vivre dans un environnement exempt de violence sexuelle, quelle que soit leur identité.

Lien vers le règlement

Procédures de divulgation, de rapport et de plainte

Règlement intérieur : Commission permanente sur les violences sexuelles et sous-commission

Clause d'immunité

*Le Collège ne prendra aucune mesure disciplinaire à l’encontre des survivants ou des victimes qui signalent ou déposent une plainte en vertu de la politique lorsque la consommation d’alcool ou de substances a eu lieu pendant ou à proximité du moment de l’incident ou des incidents. Règles de procédure : Comité permanent sur la violence sexuelle et sous-comité.

*Université de Victoria. (2017). Sexualized Violence Prevention and Response Policy [fichier PDF]. Consulté sur https://www.uvic.ca/universitysecretary/assets/docs/policies/GV0245.pdf, p. 14-15

Un guide pour les rapports et la divulgation d'informations à Champlain- Lennoxville

Ressources

Aider à identifier les cas d’inconduite sexuelle impliquant des membres du Champlain College. les personnes peuvent s’adresser au Bureau de prévention des violences sexuelles (SVPO) :

Leila Moez, Elle/She/Her

Téléphone: 819-564-3666 poste 2264

Courriel: lmoez@crcmail.net

Impacts possibles de la violence sexuelle

Les conséquences d’une agression sexuelle peuvent perturber la vie quotidienne d’une personne. Vous pouvez ressentir certains des effets suivants ou en ressentir d’autres qui ne figurent pas sur cette liste. Quels que soient les effets que vous subissez, ils sont valables et il est important que vous trouviez les moyens de les surmonter. Vous pouvez ressentir certains des effets et des réactions suivants :

  • choc
  • tristesse
  • refus
  • engourdissement
  • peur/terreur
  • manque de confiance
  • honte
  • l’auto-culpabilité/la culpabilité
  • colère
  • sentiment d’accablement/confusion
  • changement d’appétit
  • changement dans les relations
  • sommeil perturbé/cauchemars
  • changement dans la façon dont vous vous sentez par rapport au sexe et à l’intimité
  • modification des hypothèses concernant votre sécurité dans le monde

Les conséquences d’une agression sexuelle peuvent être influencées par les attitudes sociales générales à l’égard de la violence sexuelle et par le contexte spécifique de votre propre vie.

Certains de ces facteurs sont les suivants : Les mythes sociaux sur la violence sexuelle, la présence ou l’absence de personnes de soutien dans votre vie, les réactions des personnes à qui vous avez révélé l’agression, votre expérience d’autres formes de violence et d’oppression dans votre vie (par exemple, le racisme, le sexisme, l’homophobie, la transphobie, le classisme, le capacitisme, l’âgisme, etc.

Au bout d’un certain temps, la victime-survivante peut constater qu’elle a développé les ressources intérieures et extérieures nécessaires pour l’aider à faire face aux conséquences de l’agression. La victime-survivante peut constater que sa famille et ses amis font pression sur elle pour qu’elle passe à autre chose.

Il est important de se rappeler que chacun a son propre rythme pour surmonter les conséquences d’une agression sexuelle. Il est également important qu’une victime-survivante essaie d’utiliser les ressources de soutien avec lesquelles elle se sent à l’aise pour l’aider à traverser cette période difficile. Ce soutien peut provenir d’un ami, d’un membre de la famille, de votre partenaire, du SPVC du Champlain College ou d’un conseiller en qui vous avez confiance.

Autosurveillance

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de prendre soin de soi. Prendre soin de soi, c’est prendre du temps pour soi et répondre à ses besoins. Il nous aide à nous équiper dans les moments difficiles. Ils peuvent être préventifs et nous aider à rester dans un état positif, et ils peuvent nous aider à grandir même lorsque tout va bien. Il s’agit d’une liste d’idées, dont certaines coûtent de l’argent et prennent du temps (ce qui peut en empêcher certains), mais dont beaucoup sont peu coûteuses ou gratuites et ne prennent que quelques minutes. De plus, de nombreuses idées peuvent être ajoutées. Le plus important est de réfléchir à ce qui vous convient et de vous réserver régulièrement un espace pour vous-même.

L'autosoin émotionnel
  • Demander un câlin
  • Écouter de la musique
  • Parler à un ami
  • Faire des exercices de respiration profonde
  • Brûler des huiles essentielles
  • Pleurer
  • Faire une promenade/exercice
  • Regarder de vieilles photos
  • S’exprimer (par exemple, tenir un journal, écrire, peindre)
  • Sourire
  • Boire du thé
  • Allumer des bougies
  • S’asseoir au soleil
  • Se promener sous la pluie
L'autosoin spirituel
  • Partager ses pensées et ses sentiments avec des amis et des membres de la famille en qui l’on a confiance
  • S’assurer d’un temps personnel pour prendre soin de soi (au moins 20 minutes par jour)
  • Visiter un temple, une mosquée, une synagogue, une église ou un endroit serein
  • Prier, faire de la boue, s’engager dans des rituels positifs – Faire de bonnes actions pour les autres
  • Méditer
  • Stargaze
  • Essayer de se faire de nouveaux amis
  • Jouer avec des animaux domestiques
  • Écouter de la musique
  • Se rapprocher de la nature (par exemple, faire du camping ou de la randonnée, visiter un parc ou un jardin)
Autosoins mentaux
  • Apprendre un nouveau passe-temps (par exemple, jouer d’un nouvel instrument, apprendre la salsa, etc.)
  • Faire de l’artisanat (par exemple, fabriquer des aimants, des bougies, des perles, du tricot, de la sculpture, de la broderie, des cartes, un zine, des t-shirts ou des vêtements, etc.)
  • Équilibrer les pensées négatives par des pensées positives – Étudier une nouvelle langue
  • S’inscrire à un club (sport, photographie, poterie, jogging, etc.)
  • Parler à un ami
  • Faire un puzzle
  • Lire
  • Journal, rédaction d’une nouvelle ou d’un poème
  • Peinture
  • Regarder un film/documentaire
  • Pensez à une réalisation dont vous êtes fier(e)
  • Rêve éveillé
L'autosoin physique
  • Prendre un bain chaud
  • Marcher, faire de l’exercice, du yoga ou des étirements
  • Faire de la luge, du patinage ou du ski
  • Dormir suffisamment et bien
  • Faire des exercices de mise à la terre, de respiration, de visualisation et de
  • Explorer un nouveau lieu dans la ville (par exemple un nouveau quartier, un festival ou un marché)
  • Créer un projet (par exemple, réaménager/redécorer sa chambre à coucher)
  • Jardinage/entretien des plantes
  • Cuisiner – apprendre une nouvelle recette
  • Faites-vous plaisir (par exemple, faites-vous couper les cheveux, peindre les ongles, offrez-vous un soin du visage, appliquez une bonne lotion sur votre peau, faites tremper vos pieds).
  • Aller danser ou apprendre différents types de danse
  • Aller au bowling
  • Boire du thé
Techniǫues de relaxation

Respiration profonde

  1. S’asseoir ou se tenir debout dans une position
  2. Inspirez lentement par le nez tout en expulsant l’estomac.
  3. Maintenez la position pendant plusieurs
  4. Expirez lentement en pinçant les lèvres.
  5. Répétez ces étapes plusieurs
  6. Passer de la concentration sur la respiration à une sensation de détente.

Relaxation progressive

  1. Inspirez et contractez les muscles du front et du contour des yeux et observez la
  2. Expirez et relâchez la tension et observez la différence.
  3. Concentrez-vous sur la différence entre les deux (tension et relaxation).
  4. Tendez les muscles de la bouche et de la mâchoire, puis relâchez comme indiqué ci-
  5. Progresser dans les muscles du cou et des épaules.
  6. Progression dans tout le

Méditation

  1. S’asseoir dans une position
  2. Réduire les
  3. Concentrez-vous mentalement sur un mot, une pensée ou une image
  4. Respirez profondément.
  5. Évitez de vous laisser décourager par les pensées intrusives ; laissez-les vous

Visualisation

  1. Imaginez un lieu tranquille, réel ou
  2. Imaginez-vous dans ce
  3. Regardez autour de vous et observez les détails
  4. Prêtez attention aux odeurs, aux sons, aux sentiments et aux sensations spécifiques.
  5. Imaginez à quel point vous pouvez être détendu dans ce
Coping

Les suggestions suivantes sont appelées « stratégies d’ancrage » :

  1. Éloignez-vous de la situation qui vous fait paniquer si vous en avez besoin et si c’est
  2. Respirez profondément par le nez pour augmenter la circulation de l’air dans vos poumons et aider à la croissance.

réduire votre rythme cardiaque et votre réaction de panique. Expirez lentement par la bouche.

  1. N’essayez pas de contrôler ou de combattre vos réactions ; acceptez-les et « surmontez-les ». que la panique n’est pas dangereuse et qu’elle passera.
  2. Appelez quelqu’un et exprimez-lui vos
  3. Bougez ou pratiquez une activité
  4. Concentrez-vous sur des objets simples autour de vous. De nombreuses personnes trouvent utile d’identifier cinq choses qu’elles peuvent voir, cinq choses qu’elles peuvent entendre, cinq choses qu’elles peuvent sentir, et de poursuivre ce processus jusqu’à ce que la panique s’estompe.
  5. Touchez le sol, les objets physiques qui vous entourent, ou ancrez-vous d’une autre manière, par exemple en plantant vos pieds sur le sol.
  6. Rappeler des informations connues telles que la date et l’heure actuelles, votre âge,
  7. Si l’endroit où vous vous trouvez le permet, libérez votre tension en tapant du poing, en exprimant votre colère, ou en faisant du sport.

pleurer.

  1. Respirez lentement et régulièrement par le nez afin de réduire les risques d’hyperventilation.
  2. Utilisez un discours positif sur vous-même (déclarations d’adaptation) en conjonction avec une respiration lente.
  3. Posez-vous la question suivante : « Quelle est la chose la plus positive que je puisse faire pour moi- même en ce moment ? »
  4. Expérimentez différentes stratégies d’adaptation lorsque vous sentez que les réactions de panique progressent. Plus de

Avec le temps, vous apprendrez quelles sont les stratégies qui vous conviennent le mieux.

(Adapté de : The Anxiety G Phobia Workbook par Edmund Bourne)

Troubles du sommeil et cauchemars

Les suggestions suivantes ont été recommandées pour améliorer la qualité et la quantité de votre  sommeil :

  1. Faites de l’exercice pendant la journée, de préférence en fin d’après-midi avant le dîner. L’exercice aérobique (20 minutes ou plus) est préférable, mais une marche rapide de 45 minutes à une heure est utile.
  2. Couchez-vous et levez-vous à des heures régulières, même si vous êtes fatigué le matin. Ne changez pas d’heure pour vous coucher ou vous lever.
  3. N’essayez pas de vous endormir. Si vous ne parvenez pas à vous endormir après 20 à 30 minutes passées au lit, levez-vous ou pratiquez une activité relaxante (regarder la télévision, vous asseoir sur une chaise et écouter une cassette de relaxation, ou boire une tasse de tisane, par exemple), et ne retournez pas au lit tant que vous ne vous sentez pas
  4. Évitez les repas lourds avant le coucher ou de vous coucher en ayant faim (une petite collation avant le coucher peut être utile).
  5. Évitez toute consommation excessive d’alcool avant le
  6. Détendez-vous pendant la dernière heure ou les deux dernières heures de la journée. Évitez les activités physiques ou mentales intenses, les troubles émotionnels, etc.
  7. Réduisez autant que possible votre consommation de caféine et de Si vous devez prendre du café,

le faire en début de journée.

  1. Au lieu de prendre des médicaments sur ordonnance, essayez des compléments naturels qui favorisent le sommeil.
  2. Développez un rituel de sommeil avant de vous Il s’agit d’une activité que vous faites tous les soirs avant de vous coucher. Une douche ou un bain chaud avant le coucher peut vous aider à vous détendre.
  3. Pour détendre les muscles tendus ou l’esprit en ébullition, utilisez des techniques de relaxation profonde telles que la relaxation musculaire progressive ou la visualisation guidée.
  4. Évitez de faire la sieste pendant la journée.
  5. Ne vous laissez pas inquiéter par l’insomnie. Essayez d’accepter les nuits où vous ne dormez pas très bien. Vous pouvez encore fonctionner le lendemain, même si vous n’avez dormi que quelques Moins vous luttez, résistez ou craignez l’insomnie, plus elle aura tendance à disparaître.
  6. Parlez de vos sentiments, émotions et pensées pénibles avec une personne de confiance, qu’il s’agisse d’un ami, d’un membre de la famille ou d’un conseiller. Le fait d’obtenir un soutien émotionnel et d’exprimer vos sentiments vous aidera souvent à dormir.

(Adapté de : The Anxiety G Phobia Workbook par Edmund Bourne)

Un mot pour les amis et les familles

Après qu’un ami, un membre de la famille ou un partenaire a été victime d’une agression sexuelle, il peut  ressentir de fortes émotions et des émotions contradictoires, dont certaines peuvent également être ressenties. Il se peut que vous vous sentiez :

  • en colère contre ce qui est arrivé à votre proche
  • désemparés et confus quant à l’aide que vous pouvez leur apporter
  • la tristesse et le chagrin
  • une gêne dans votre relation avec votre proche
  • bouleversé et frustré par les changements survenus dans votre relation avec la personne agressée

Il est important que vous sachiez qu’après avoir été agressée sexuellement, une personne peut  avoir des réactions émotionnelles et physiques accablantes. Vous vous demandez peut-être ce que vous pouvez faire pour l’aider. Ce ne sera pas une période facile pour vous ou pour la personne  agressée, mais voici quelques suggestions sur la façon dont vous pouvez apporter votre soutien :

  • L’écouter sans porter de
  • Soutenez ses décisions par tous les moyens
  • L’aider à trouver les ressources et le soutien dont il peut avoir
  • Reconnaissez que vos sentiments sont distincts des
  • Prenez conscience de vos propres limites et prenez le temps de vous occuper de vous lorsque vous en avez besoin.
  • Contrôlez l’envie de prendre des décisions à la place de votre proche ; il est important que vous lui permettiez de prendre soin de lui-même lorsqu’il en a besoin.
  • Évitez de poser des questions « pourquoi » et insistez sur le fait que l’agression sexuelle n’était pas de leur faute.
  • Soyez patient avec eux lorsqu’ils s’efforcent d’accepter l’agression.
  • Reconnaissez et validez ce qu’ils ressentent et leur besoin d’exprimer ces sentiments, mais évitez de leur dire comment vous pensez qu’ils devraient réagir.

 

(Adapté de : Sexual Assault : Information for Families par le Victoria Women’s Sexual Assault Centre et Caring for a Friend or Family Member Following Sexual Assault par le Sexual Assault Program, Women’s Health Care Centre, Peterborough Regional Health Centre)

Ressources si vous êtes accusé d'agression sexuelle

Le programme de thérapie CIVAS s’adresse à une clientèle masculine et féminine, aux jeunes (14 ans et plus) et aux adultes. Les personnes qui utilisent les services de CIVAS le font sur une base volontaire ou sont référées par les Services correctionnels du Québec, les tribunaux, les Centres jeunesse, les Centres de santé et de services sociaux, divers organismes communautaires, etc.

Pour pouvoir adhérer au programme CIVAS, une demande doit d’abord être initiée par la personne qui souhaite bénéficier des services, un proche de la personne ou un professionnel (travailleur social, médecin, psychologue, etc.). En cas de besoin, vous pouvez obtenir une lettre d’orientation en vous adressant à la coordinatrice de la prévention des violences sexuelles.

Que faire en cas de divulgation

Si une personne vous fait part d’une expérience de violence sexuelle, votre réaction peut avoir un impact significatif sur la suite qu’elle choisira d’y donner. Il est courant de ne pas savoir quoi dire lorsqu’on reçoit une révélation, mais vous avez la possibilité d’apporter un soutien et des informations sans porter de jugement. Voici quelques conseils généraux sur la manière de réagir lorsque l’on reçoit une révélation de violence sexuelle :

  1. Écouter C
  2. Faites-lui comprendre que ce n’est pas de sa faute et qu’il n’est pas
  3. Respectez la manière dont ils décrivent leur expérience : utilisez les mots et le vocabulaire qu’ils ont Par exemple, certains se considèrent comme des victimes, d’autres préfèrent se considérer comme des survivants.
  4. Renseignez-vous sur l’aide disponible dans votre communauté et partagez ces informations avec le victime[1]survivant lorsqu’il/elle est prêt(e). Vous pouvez l’accompagner s’il le souhaite.
  5. Prenez soin de Si vous avez reçu une révélation, prenez soin de vous en cherchant du soutien.
  6. Vous pouvez contacter le bureau de prévention des violences sexuelles du Champlain College-Lennoxville ou vous orienter vers un soutien si nécessaire.
  7. Ne partagez pas la révélation avec vos amis, les membres de votre famille ou vos collègues. La confidentialité est importante pour la sécurité et le bien-être de la personne qui vous fait des révélations.
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